Titre: Je voudrais me suicider mais je n'ai pas le temps
Scénariste: Jean Teulé
Dessinatrice: Florence Cestac
Editeur: Dargaud
Lorsque j'ai terminé la lecture de cet album, je me suis posé une question: "c'est quoi le propos?" Et puis j'ai lu la quatrième de couverture, et je me suis aperçu que cet album était la
biographie de l'auteur de bande dessinée Charlie Schlingo. Ah, d'accord.
Le petit futur Charlie et né avec une jambe plus courte, dans une famille qui n'a pas trop apprécié la chose. Les autres non plus d'ailleurs, c'est bien connu, les gamins c'est méchant. Et quand
monsieur a eu envie de faire de la bande dessinée, pour de vrai, ses parents l'ont mis à la porte. Classe comme vie quoi.
Je me suis profondément ennuyé à la lecture de cet album. Autant le dire, les personnages alcooliques et drogués, je n'ai jamais trouvé ça sympa ou romantique, ou tragique. Ca ne m'a jamais
touché en dehors du fait de me dire qu'ils auraient du se faire soigner. Et donc là, je n'adhère pas non plus. Surtout que Schlingo a été de la bande à Choron, dont je dois bien dire que
certaines tendances intellectuelles me font juste vomir. Donc pareil, pas de titre de gloire pour moi là dedans. En plus, je n'ai jamais lu un album de Schlingo, je ne savais même pas que ce gars
avait existé.
Cet album me donne réellement l'impression d'avoir pu se faire uniquement par les noms de ses auteurs. Florence Cestac, Grand Prix d'Angoulême, et Jean Teulé, romancier à succès, voilà qui doit
ouvrir bien des portes, au delà même de la qualité intrinsèque de l'album. C'est sans doute bien pour Charlie Schlingo, qui se voit dresser un fort bel hommage, mais pour le lecteur ma foi... Moi
j'ai perdu mon temps.