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  • : Un blog consacré à la bande dessinée, de tout horizon, et à tous les produits dérivés du monde de la bd. Un blog animé par Yaneck Chareyre et Snoopy
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Wikio - Top des blogs - Illustration

23 mars 2011 3 23 /03 /mars /2011 06:26

Taiga-Rouge-tome-1.JPG

 

Série: Taïga Rouge
Tome: 1
Scénariste: Arnaud Malherbe
Dessinateur: Vincent Perriot
Coloriste: Ruby
Editeur: Dupuis
Collection: Aire Libre

Date de publication: Juin 2008


Transbaïkalie, hiver 1920. Ferdynand Ossendowski fuit les bolcheviks. Un commissaire politique est venu dans son village et l'a désigné comme contre-révolutionnaire. Alors ce médecin cultivé à du fuir, lui qui était des luttes contre le Tsar déchu, comme les Blancs....
Il va rencontrer un guerrier fort et charismatique, qui va l'entraîner dans une lutte pour l'indépendance de la Mongolie, et contre les Bolcheviks. Mais n'est-ce pas plutôt le destin, qui suit son cours?

Bel album que celui-ci. Je ne pensais pas qu'une histoire sur les Blancs (les contre-révolutionnaires donc), parviendrait à me plaire ainsi, à moi qui n'ai pas une position très claire sur la révolution de 1917. Mais il faut reconnaître à Arnaud Malherbe qu'il nous entraîne dans une course-poursuite passionnante, une bd d'aventure qui mêle road-moovie, politique et cultures d'Asie centrale. Un mélange bien riche qui donne une intrigue parfaitement à la hauteur. On découvre une région, une époque, et on suit avec plaisir le duo improbable du guerrier des steppes et du médecin israélite. L'enchaînement des évènements est un peu "gros", peut-être, mais la ficelle du Destin en marche fonctionne toujours très bien, alors pourquoi s'en priver? Surtout que l'historie est vraiment plaisante à suivre.
Vincent Perriot, au dessin, pourrait être un fidèle de Christophe Blain. Je leur trouve un lien de parenté, sur un trait nerveux, un peu violent... On pourrait comparer avec Sfar aussi. Bref, des auteurs qui graphiquement sont reconnus par le monde de la bande dessinée. Et je ne pense pas que l'auteur ait à rougir de ces comparaisons.

J'imagine que ce sera un diptyque, comme souvent chez Aire Libre, et j'aurai vraiment plaisir à lire la conclusion de cette histoire passionnante. J'ai envie de voir jusqu'où les chevaux vont mener notre improbable duo.

 

 

Ils en ont parlé: Médiapart, Hop BD,

Taiga-Rouge-tome-1_-planche.jpg

 

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16.5/20

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22 février 2011 2 22 /02 /février /2011 06:40

La-Guerre-d-Alan-Tome-2.jpg

 

Série: La guerre d'Alan
Tome: 2
Auteur: Emmanuel Guibert
Editeur: L'Association

Date de publication: 15 Janvier 2002

D'après les souvenirs d'Alan Ingram Cope


Alan et ses équipiers ont débarqué en France. Le jour de ses vingt ans. Récit d'une guerre où parfois vos propres engins étaient plus dangereux que les rares tirs ennemis. La guerre d'Alan.

Essai non transformé par Emmanuel Guibert, en ce qui me concerne. Les souvenirs d'Alan Cope sont instructifs, mais pas très intéressants. Et cette fois-ci, je n'ai pas été pris par l'ambiance. Je trouve ça presque redondant. Peut-être aurait-il mieux valu tout publier en un seul album, car je ne vois pas l'utilité intrinsèque de cet album LA.
Je ne vais pas m'étendre. Je n'ai pas envie de dézinguer un album qui ne le mérite pas. Mais peut-être y a-t-il une faute éditoriale.

 

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14/20

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21 novembre 2010 7 21 /11 /novembre /2010 06:59

  Gen-d-Hiroshima-tome-2.gif

 

Série: Gen d'Hiroshima
Tome: 2
Auteur: Keiji Nakazawa
Editeur VF: Vertige Graphic
Editeur VO: Last Gasp


Une bombe inconnue vient d'exploser sur Hiroshima. Dans sa famille, seul Gen et sa mère ont réussi à échapper à l'explosion, et à la chaleur. Le père, le petit frère, la grande sœur, périssent sous les yeux de Gen et sa mère, dans les flammes. Pire encore, la mère de Gen, Kimié, accouche. Il faut maintenant trouver à manger, sinon la petite fille mourra de faim. Mais tout est dévasté dans la ville.

Un tome 2 difficile à soutenir. La fin du premier volume l'était aussi, mais là, c'est 250 pages qu'il faut tourner dans cette antichambre de l'enfer. Keiji Nakazawa ne nous épargne rien. Il ne nous cache pas les souffrances physiques, les effets terribles des radiations sur l'homme, mais il ne nous cache pas non plus les violences morales subies par les survivants. L'obligation de se battre pour trouver à manger, les croyances idiotes qui reviennent pour pallier à la folie de la situation... Et le déni... L'incroyable souffrance d'avoir vu périr les siens, et le déni pour essayer de rendre cela supportable. Et puis ce complexe du survivant. Ces rescapés deviennent des symboles de la défaite qui menace le Japon, et les japonais embrigadés leur feront la chasse. Pour ne pas voir l'horreur qu'ils n'ont pas vécu eux. Pour ne pas voir qu'ils sont perdus s'ils persistent dans leur désir de guerre.

A l'injustice de cette bombe qui explosa en tuant des civils innocents, s'ajoute l'injustice des japonais envers leurs frères. Finalement, ce ne sont pas les représentations physiques de l'horreur de la bombe qui sont les plus difficiles à supporter.
Keiji Nakazawa confirme tout son talent, et la justesse du propos qu'il développe. Incontestablement, cette série doit figurer dans les mémoires de la bande dessinée. Pour contribuer à ne jamais oublier les effets d'une explosion atomique.

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23 octobre 2010 6 23 /10 /octobre /2010 05:04

Le-vol-du-corbeau-tome-2.jpg

 

Série: Le vol du Corbeau
Tome: 2
Auteur: Jean-Pierre Gibrat
Editeur: Dupuis
Collection: Aire Libre


La péniche de René a été réquisitionné par les allemands pour aller chercher une livraison en amont de la seine. Un soldat est resté, et Jeanne craint beaucoup qu'il ne lui demande ses papiers. Mais non. Et ça n'empêche pas plus François de continuer ses petits travaux à la capitale.
Cécile y retourne elle aussi, en quête d'un message de sa sœur. Mais tout ce qu'elle y trouve, c'est son petit ami qui se fait emporter par l'armée allemande.

Très belle histoire de Jean-Pierre Gibrat, encore une fois. Voilà un album très rythmé, très riche, et doté d'une fin comme visiblement l'auteur sait bien le faire. Une fin qui interroge, qui ne dit pas tout, mais qui se comprend aisément.
Mais surtout, on découvre que le Sursis et le Vol du Corbeau sont liés. Qu'ils font parti du même univers, puisque les deux héroïnes sont sœur. Je découvre cela juste en feuilletant le livre pour écrire cette chronique. Je ne l'avais pas réalisé avant. Et c'est encore mieux. Félicitations à Jean-Pierre Gibrat, ce lien est donné de façon très douce, et je suis tout émerveillé d'avoir compris ça. Bon, je suis peut-être simplement à la ramasse, mais j'aime cette idée que les deux histoires soient en fait liées. On ne s'y attend pas, avec deux diptyques indépendants.
Je suis très content.

Belle lecture, donc, qui ne fait que confirmer tout le bien qu'on peut penser de cet auteur.

 

Le-vol-du-corbeau-tome-2_-planche.jpg

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16 octobre 2010 6 16 /10 /octobre /2010 05:41

 

Rebetiko.jpg

 

Titre: Rébétiko (-La mauvaise herbe)
Auteur: David Prudhomme
Editeur: Futuropolis


Athène, 1936. Il ne fait pas bon venir des anciens territoires grecs de l'ouest, de l'Asie. Le régime qui gouverne le pays a décidé d'en faire les boucs émissaires de la crise, eux qui fument du Haschich, et jouent une musique de fainéant.
Nous suivons l'histoire de plusieurs Rébètes, des musiciens, qui deviendront connus ou non. Leur vie faite de fuite, de magouilles et de musique.


Cet album, je l'ai emprunté après l'avoir vu faire un passage dans le top bd des blogueurs. Je ne savais pas à quoi m'attendre, mais du coup, je n'ai pas franchement adhéré.
Première grosse difficulté pour moi, le style graphique de David Prudhomme. Dans cet album, je ne parviens jamais à différencier les personnages principaux. Je ne sais toujours pas qui est qui, et qui ressemble à quoi. Il y a trop de ressemblances entre ces hommes, graphiquement parlant. Deuxième difficulté, je ne connais rien au rébétiko, cette musique grecque. Alors peut-être que ceux qui connaissent lisent l'album avec une petite musique entraînante en tête, mais moi c'est le silence, et la mise en scène de Prudhomme ne me permets pas de rentrer dans cet univers, ne me donne pas envie de le faire. Et donc, je ne suis même pas intéressé par cette tranche de l'Histoire de la Grèce, que pourtant je ne connais pas, mais qui s'avère totalement liée aux évolutions politiques que connaît l'Europe au même moment. C'est dommage.

Je ne parlerai pas de déception, vu que je n'attendais rien à l'origine. Par contre, je suis vraiment parcouru de doutes, et ai un peu de mal à voir au final en quoi cet album est vraiment bien, même si je perçois quelques graines qui, pour moi, n'ont pas su éclore.
Essai non concluant.

 

Rebetiko_-planche.jpg

 

Challenge-BD-logo

Cet album sera proposé au challenge BD de Mr zombi. Type: BD musicale

Total: 7 (FB: 4/ Mg: 2/ Co: 1)

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7 septembre 2010 2 07 /09 /septembre /2010 05:05

kaboul-Disco-tome-1.jpg

 

Série: Kaboul Disco
Tome: 1
Titre: Comment je ne me suis pas fait kidnapper en Afghanistan
Auteur: Nicolas Wild
Editeur: La boîte à bulles
Collection: Contre-coeur


Nicolas Wilde est dessinateur (logique me direz-vous puisqu'il fait une bd). Faute de travail, le voilà parti en 2005 en Afghanistan, avec pour mission d'illustrer la nouvelle constitution du pays, à destination des enfants, afin qu'ils s'imprègnent eux aussi des changements politiques de leur Etat. Après avoir découvert les joies des aéroports azerbaïdjanais, Nicolas découvre ses nouveaux collègues et pour la première fois de sa vie, un pays en guerre. Récit.

Nicolas Wild a une malchance, avec moi, c'est qu'il passe après que j'ai lu le triptyque de Guy Delisle Shenzen/ Chroniques Birmanes/ Pyongyang. On est clairement dans la même veine, dans la bande dessinée qui se veut utile, instructive, comme de nombreux récits de voyage. Mais finalement, Kaboul Disco n'apporte pas grand chose de plus. Le propos est légèrement politisé, mais finalement pas assez pour que cela devienne un véritable support d'intérêt. Après avoir lu Delisle, beaucoup de choses sont des redites.
Dommage pour Nicolas Wild, qui ne fait aucunement un mauvais boulot. J'aime beaucoup son trait, simple, mais assez humoristique. Il convient bien au ton de l'album. Mais voilà, pour moi, l'histoire, c'est du déjà vu. Désolé pour l'auteur.

Si vous vous intéressez à ce genre de bande dessinées, du reportage, peut-être mieux vaut-il lire d'abord Kaboul Disco, avant de poursuivre avec les ouvrages de Delisle. Histoire de donner sa chance aussi à cet album là, qui ne démérite vraiment pas.

 

Kaboul-Disco-tome-1_-planche.jpg

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3 juin 2010 4 03 /06 /juin /2010 05:23

La-guerre-d-Alan-tome-1.jpg

 

Série: La guerre d'Alan
Tome: 1
Auteur: Emmanuel Guibert
Editeur: L'Association
D'après les souvenirs d'Alan Ingram Cope


J'ai lu cet album, de par sa présence dans le top bd des blogueurs. Il faisait partie des rares que je n'avais pas lu moi-même, et donc pas chroniqué.
Cette série, c'est une autobiographie où l'on n’aurait pas caché la présence du Nègre, bien au contraire. Emmanuel Guibert transcrit à sa manière les souvenirs d'Alan Cope, un américain ayant combattu pendant la Seconde Guerre Mondiale. Un amoureux de la France et de la Bande Dessinée. Alan Cope est mort pendant la préparation de l'album. Emmanuel Guibert a du terminer avec les notes prises dans leurs discutions, mais sans l'avis ultime du sujet de l'œuvre.
On découvre les deux premières années de guerre du soldat Cope. Plus intelligent que les autres, il a fait beaucoup de choses dans l'armée américaine, ces deux premières années, mais sans connaître le front. Fantassin, conducteur de char, instructeur radio, instructeur en code secret, ne pas combattre ne veut pas dire rester inactif.

Cet album m'intrigue. Je ne peux pas dire que je l'ai vraiment apprécié, et pourtant je n'ai pas pu m'empêcher de le terminer, et j'attends même de lire la suite. Emmanuel Guibert dessine plus à mon goût sur cet album que sur le Photographe ensuite. C'est sobre, en nuance de gris (ou de marron, je ne saurai dire), et le dessin est suffisamment expressif pour être lisible. Ce n'est pas mon style graphique favori, mais ça se lit. Et surtout, c'est diablement intéressant. Alan Cope a eu une vie bien riche, et comme je me passionne pour la Seconde Guerre Mondiale, je suis servi. Anecdotes, détails de la préparation des soldats américains, je savoure pleinement ma passion pour ces évènements.

Est-ce un album excellent, je ne saurai encore dire. Je pense que de mon point de vue, il pâtira un peu de la simplicité graphique de Guibert. Mais par contre, indéniablement, c'est un album passionnant.

 

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27 avril 2010 2 27 /04 /avril /2010 05:05

Le-Photographe-tome-1.jpg

 

Série: Le photographe

Tome: 1

Scénariste: Didier Lefèvre, Emmanuel Guibert

Dessinateur: Emmauel Guibert

Mise en page/ couleurs: Frédéric Lemercier

 

 

 

J'essaye de ne pas traiter cet album de la mauvaise façon. Je l'avais déjà lu, et je n'avais pas eu le désir de le chroniquer, mais comme il fait partie des rares titres du top bd des blogueurs que je n'ai pas sur ce blog, je m'exécute. J'ai emprunté à nouveau l'ouvrage, et je l'ai relu.

Si je veux être prudent, avec cet album, c'est qu'il faut se montrer respectueux, je pense, des conditions de sa réalisation. Didier Lefèvre est parti faire un reportage photo au milieu de la zone de guerre entre afghans et soviétiques, et cela se respecte. C'est son séjour, qu'il nous présente à l'aide d'Emmanuel Guibert, son voyage dans ces terres difficiles d'accès. Et ça, je le redis, je pense que ça se respecte.

 

Mais malheureusement, au delà du courage dont il a fallu faire preuve pour réaliser cette aventure, je ne pense pas que nous soyons dans une véritable bande dessinée.

Nous sommes dans une expérimentation. Lefèvre et Guibert font un véritable reportage journalistique, mais au final mêlent pavés écrits, photos et dessins. Nous ne sommes plus dans la bande dessinée, pas tout à fait dans le roman graphique, et pas plus dans le roman photo. Nous avons donc là un objet assez ovniesque, assez inclassable.

Et donc, au delà du respect que fait naître en moi cette expérience, je n'adhère pas au produit final, à cet album. Je reconnais bien volontiers mon orthodoxie en matière de bande dessinée, et une certaine tendance à ne pas apprécier les expérimentations en la matière. Je suis comme ça, je l'accepte.

 

Ce mélange de textes, de photos et de cases de dessin ne me parle pas du tout. J'aurai accepté une bd toute en image, complétée par une belle galerie de photos, ce qui aurait donné un très bel objet comme le font parfois les éditions Futuropolis. Mais là, non, ce mélange n'est pas pour moi de la bande dessinée. En plus, le dessin d'Emmanuel Guibert me paraît trop simple, presque comme décalqué sur les photos de Lefèvre, avec peu de décors, ou très simples là encore.

 

Voilà, j'espère avoir livré une critique respectueuse et argumentée. Ce n'est pas toujours facile quand divers sentiments se confrontent sur un même ouvrage.

 

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27 août 2009 4 27 /08 /août /2009 05:51


Titre: Le jour où... 1987-2007
Auteurs: David B, Guy Delisle, Jean-Denis Pendanx, Christophe Dabitch,  Kris, Thierry Martin, Jacques Ferrandez,  Jean-Philippe Stassen, Philippe Dupuy, Charles Berberian, Blutch, Jean-Claude Denis, Charles Masson, Emmanuel Guibert, Didier Lefèvre, Frédéric Lemercier, Etienne Davodeau,  Baru, Pierre Christin, Guillaume Martinez, Pascal Rabaté, Joe Sacco, Simon Hureau, Pierre Bailly, Deni Lapière, Etienne Le Roux, Luc Brunschwig, David Prudhomme.
Editeur: Futuropolis



France info décerne chaque année un prix de la bande dessinée d'actualité et de reportage. Il a donc été décidé, pour les vingt ans de la station, de réaliser un album de bd autour de vingt faits d'actualité. Il n'y en a pas forcément un par année, mais dans l'ensemble, ce sont des moments marquants qui ont été choisis. La fatwa contre Salman Rushdie, le massacre de Tienanmen, la chute du mur de Berlin, la libération de Mandéla, la guerre en Yougoslavie, le Rwanda, la mort de François Mitterrand, celle de Lady Di, La coupe du monde de foot, le sang contaminé, la kosovo, la tempête en France, la fin du service militaire, le 11 septembre, la canicule, la seconde guerre d'IRak, le Tsunami, la traversée du Pacifique par Maud Fontenoy, La libération de Florence Aubenas, et les banlieues, tel est le programme exact.

Le auteurs sont extrêmement nombreux et variés, comme vous aurez pu le constater au dessus. Mais bien entendu, dans l'ensemble, des tenants d'une bd plus réaliste. L'avantage d'une telle pléthore d'auteurs, c'est que l'on passe vite ceux que l'on n'aimer pas.
Ma préférence, dans toutes ces histoires, va à l'histoire consacrée au tsunami. elle d'un vieux monsieur qui n'a plus de nouvelles de sa fille depuis longtemps et qui découvre qu'elle était en vacances là-bas. A croire que mon infirmière en gérontologie de femme m'influence pas mal. Mais le traitement est si pudique, tellement plein d'émotions retenues, que j'adhère immédiatement.

J'adhère beaucoup moins, par contre, à l'histoire de Didier Lefèvre, l'auteur du Photographe (dupuis). Une histoire sur les massacres au kosovo, en roman photo. Et là, c'est mon côté "j'aime pas l'art moderne" qui remonte. Pour moi, une bd, c'est du dessin, pas de l'image. Cette petite "révolution" ne me plaît pas du tout. Et j'assume.

Au final, cela donne un ambum très intéressant, un joli point de vue sur les vingt dernières années. Il mérite qu'on prenne le temps de le découvrir.

PS: la bd est livrée avec un CD contenant de reportages radio sur ces évènements. Je ne l'ai pas encore écouté, mais c'est une excellente initiative. Merci France Info.
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18 juillet 2009 6 18 /07 /juillet /2009 05:46


Titre: Quintos
Scénariste: Andreas
Dessinateurs: Andreas/ Isa Cochet
Editeur: Dargaud



Album assez déroutant, que je n'ai pas tout à fait compris, une fois de plus (en ce moment, à découvrir des séries ou des albums un peu au hasard, ce n'est pas forcément anormal).
Quintos nous conte les mésaventure d'un petit groupe de volontaires des Brigades Internationales, venus de toute l'Europe pour défendre l'Espagne Républicaine des attaques de Franco et de ses alliés fascistes et nazis. Mais ce groupe va se retrouvé isolé au coeur de l'Espagne, sans ressources, sans informations. Et va devoir tenter de mener à bien sa mission, à savoir rejoindre un village attaqué par les franquistes.

Chacun de ses hommes ou femme va se retrouver face à son destin. C'est une vision de la guerre sans romantisme, à petite échelle, centrée sur un petit groupe de gens. Ce sont leurs réactions qui sont passées au crible.
Mais pourtant, je ne vois pas trop ce que veux dire Andreas. Peut-être que l'être humain est faillible, et que donc l'Histoire ne saurait être linéaire. Nos réactions, nos erreurs, sont tout autant que nos réussites constituantes de notre Histoire.

Je n'ai pas trop apprecié cette histoire, car elle nous montre une guerre sans aucun sens. Peut-être est-ce là mon idéalisme qui ne saurait s'accomoder d'un tel état de fait...
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