Série: Une histoire illustrée de Sherlock Holmes
Titre: La vallée de la peur
Scénariste: Ian Edington
Dessinateur: INJ Culbard
Editeur VF: Akiléos
Editeur VO: Selfmadehero
Date de publication VF: 05 mai 2011
D'après l'œuvre de Sir Arthur Conan Doyle
Sherlock Holmes reçoit un jour un message codé, d'un homme qu'il a su soudoyé, un homme qui se tient auprès du génie du crime, le professeur Moriarty. Il le prévient d'un danger encouru par un
petit noble du Sussex. Mais trop tard, car un inspecteur de Scotland Yard ne tarde pas à prévenir Holmes de l'assassinat de l'homme en question. Holmes et Watson sont bien entendu invités à
participer à l'enquête.
Je remercie les éditions Akiléos qui m'ont proposé de faire cette lecture.
Je n'avais jamais lu de Sherlock Holmes en bande dessinée, et sans être un aficionado, j'aime bien ce personnage. Les anglais Edington et Culbard livrent une adaptation de qualité, que j'ai pu
apprécier.
INJ Culbard a un dessin intéressant, un peu sombre, juste ce qu'il faut pour convenir à un bon polar. Les personnages sont bien caractérisés, et on retrouve bien l'œil si particulier du
limier à l'œuvre. Ce qui est bien le moins, et montre que le dessinateur fait bien son travail.
Je ne pourrai juger de la pertinence de l'intrigue vis à vis de l'œuvre originale, de l'adaptation, mais je me suis bien sentit dans l'univers de Sherlock Holmes. Le bonhomme est verbeux comme on
peut l'imaginer pendant ses périodes d'enquête. Je pense que ça peut rebuter des lecteurs, mais que c'est fidèle à l'image que je me fais du personnage.
L'histoire m'a bien plu, je n'ai pas vu venir la résolution. Indéniablement, on s'interroge sur la relation entre la femme du mort et le meileur ami, mais Conan Doyle a bien su jouer avec ce
grand classique. Reste que je continuerai bien cet affrontement entre Holmes et Moriarty, moi, je suis frustré, on ne voit que peu l'action du grand méchant, dans cette histoire.
Quatrième aventure de Sherlock Holmes éditée par Akiléos, je me lirai bien le chien des Baskervilles pour pouvoir juger du travail d'adaptation de Ian Edington, maintenant.
15/20