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  • : Un blog consacré à la bande dessinée, de tout horizon, et à tous les produits dérivés du monde de la bd. Un blog animé par Yaneck Chareyre et Snoopy
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Wikio - Top des blogs - Illustration

29 mars 2011 2 29 /03 /mars /2011 05:45

Le-petit-Christian-tome-1.jpg

 

 

Série: Le petit christian
Tome: 1
Auteur: Blutch
Editeur: L'association
Date de publication: 1998

Le petit Christian vit durant les années 70, en Alsace à Strasbourg. Avec ses copains d'école, avec son frère, il joue, comme tous les enfants de son âge. Il joue à devenir les héros des bandes dessinées qu'il lit. Rahan, Docteur Justice, Lucky Luke...

J'ai lu cet album parce qu'il est entré au mois de Février dans le top bd des blogueurs, parce que j'avais ainsi une bonne raison de le faire. Je n'avais encore jamais lu d'oeuvres de Blutch, auteur assez apprécié par les amateurs de bd. L'excellente note obtenue au top m'encourageant à aller découvrir cette oeuvre. Déception pourrait être le mots, si j'avais attendu quoi que ce soit de ma lecture. Cet album est pour moi sans grand intérêt. Une tranche de vie, certes qui peut me parler, car traitant des rapports entre l'enfant et ses héros, mais dans je ne perçoit pas vraiment l'intérêt. C'est très premier degré. En tous cas, je ne perçois pas le second, ni même le quinzième. Je ne comprends pas. Alors oui, cet album entre parfaitement dans la tendance de la fin des années 90, à parler de ce qui n'a pas d'importance, à ce qui est personnel. L'Association et Ego Comme X s'en faisant les porte-paroles. Mais il me semble qu'il manque quelque chose. Depuis, Manu Larcenet, par exemple, a montré comment on pouvait scénariser une intrigue personnelle et intimiste. Cet album là n'est pas au niveau, il manque une intrigue globale, un propos général.
Je ne comprends pas les excellentes notes obtenues par cet album. En tous cas, ce ne sera pas ma note à moi.

 

Ils en ont parlé: Blog Brothers, Livres et Cinéma.

Le-petit-Christian-tome-1_-planche.jpg

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10/20

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6 mars 2011 7 06 /03 /mars /2011 06:45

Les-fils-de-la-terre-tome-3.jpg

 

Série: Les fils de la Terre
Tome: 3
Scénariste: Jinpachi Môri
Dessinateur: Hideaki Hataji
Editeur VF: Delcourt
Editeur VO: Shueisha Inc.

Date de publication: 16 janvier 2008


Troisième volet de la série, et conclusion de l'histoire.
Natsume et Kohei parcourent le Japon sur ordre du ministère de la Culture, afin d'identifier des agriculteurs particulièrement méritants. Ce que Natsume ne sait pas, c'est que cette mission n'en n'est pas vraiment une. Que tout le monde se fiche de ses travaux au ministère.
Et Natsume va aller de rencontre en rencontre, va comprendre véritablement peu à peu le métier d'agriculteur. Et Kohei, lui, va découvrir que ses horizons sont moins sombres qu'il ne veut bien le dire.
Au village, Nanako lance une petite révolution afin de donner un peu d'air à tous les petits paysans.

Très bon tome que celui-ci. S'il a ma préférence sur les trois, c'est qu'il me semble qu'il couvre un bel échantillon des situations des agriculteurs. En tous cas, ça me semble très varié. Et surtout, il s'offre une conclusion sans angélisme. On raconte une histoire, certes, en manga, certes, mais ce n'est pas pour autant que tout doit se terminer dans la plus grande réussite et la félicitée totale. Au contraire, Jinpachi Môri nous propose une conclusion nuancée, crédible, et assez intéressante sur le devenir des agriculteurs japonais. Et sans complaisance sur le système politique japonais, mais vous verrez pourquoi à la lecture.

C'est intelligent, c'est intéressant, et c'est bien dessiné. Décidément, il n'y a aucune raison de snober cette série.

 

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16.5/20

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24 octobre 2010 7 24 /10 /octobre /2010 05:03

Je-ne-suis-pas-mort.jpg

 

 

Titre: Je ne suis pas mort
Auteur: Hiroshi Motomiya
Editeur VF: Delcourt
Editeur VO: Shueisha Inc.


Kenzô Okada a soixante ans, et attends sa retraite avec envie. Il est fatigué de son emploi de "salaryman". Mais à la veille de son départ en retraite, il est licencié. A son retour de l'agence pour l'emploi, il découvre son appartement vidé, sa femme partie avec tout leur argent, et les numéros de téléphone de ses enfants changés. Il est prêt à en finir avec la vie. Il va se pendre. Mais il échappe à la mort, et se décide à finir ses jours loin de la civilisation, au cœur de la nature.

Très agréable lecture. J'ai vraiment beaucoup aimé ce manga, où l'auteur nous livre une galerie de personnages pas caricaturaux, touchants. Il traduit bien tout le poids de la société japonaise sur les gens, et j'aurai tendance à penser que ce manga est un appel à la rébellion, à l'audace d'aller à l'encontre des carcans que les japonais se sont fabriqués. Un besoin quelque peu individualiste, dans une société qui nie peut-être un peu trop ces pulsions. Je ne suis pas attaché à l'individu en particulier, mais si l'état d'esprit japonais me parle beaucoup, je n'en n'occulte pas les travers. Et Hiroshi Motomiya non plus. L'introduction du personnage féminin est très bien faite. C'est en ça que je dis que l'auteur s'éloigne des caricatures, qu'il ne tombe pas dans la ficelle scénaristique. Les relations entre Kenzô et la jeune femme (dont on ne connait pas le nom, au passage) et très juste, et tout à fait en accord avec la personnalité de Kenzo. J'aime vraiment ça, on sent une logique dans le comportement du personnage.
Graphiquement, c'est tout aussi agréable à lire. L'auteur est à l'aise sur tous les pans du dessin, et transmet à merveille les émotions de ses personnages.

Un manga dont il n'y a pas grand chose à redire. Tout à fait dans l'esprit japonais, malgré tout, de retour aux sources, à la nature. Je suis presque étonné de ne pas y voir la moindre référence religieuse d'ailleurs. Le culte des kamis y aurait pourtant eu toute sa place.
Des mangas qui font place à la religion, je n'en ai pas beaucoup vu, si?

 

Je-ne-suis-pas-mort_-planche.jpg

Challenge-BD-logo

Cet album sera proposé au challenge de Mr Zombi. Type: Retour à la nature

Total: 10 (FB: 6/ Mg: 4/ Co: 1)

 

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5 juin 2010 6 05 /06 /juin /2010 05:25

Josephine.jpg

 

Série: Joséphine
Tome: 1
Auteur: Pénélope Bagieu
Editeur: Jean-Claude Gawsewitch Editeur


Ecrire quelques mots de présentation sur cet album.... Mouais, je vais procéder autrement.

Joséphine, c'est une bd pour fille. La trentaine avancée, cadre, célibataire. Joséphine a sa meilleure copine, son super pote gay, elle cherche le prince charmant.  Elle cherche à perdre du poids, adore bâfrer des desserts bien caloriques, et essayer des tenues multiples. Elle a une famille riche, qui ne comprend pas sa situation personnelle.

Autrement, dit, cet album n'a rien pour me plaire. Il est caricatural de tout ce qui fait d'une femme une pouffe. En plus, il parle d'un milieu que j'exècre, à savoir la bonne bourgeoisie, dont Joséphine sort un peu pour adopter la mode "bobo". Je ne partage rien du tout avec ce personnage qui m'horripile comme c'est rarement le cas. Mon grand déplaisir, la scène de l'essayage de tenues pour sortir avec la copine. Vu, vu, et revu, dans toutes les bd présentant des filles de ce genre.

N'ayons pas peur des mots, Joséphine tome 1 n'apporte STRICTEMENT RIEN à la bande dessinée, et je ne comprends même pas qu'on ait pu gaspiller du papier pour de telles inepties.

 

 

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11 avril 2010 7 11 /04 /avril /2010 05:01

Les-fils-de-la-terre-tome-2.jpg

Série: Les fils de la terre
Tome: 2
Scénariste: Jinpachi Môri
Dessinateur: Hideaki Hataji
Editeur VF: Delcourt
Editeur VO: Shueisha Inc.


Mr Natsume, le fonctionnaire ministériel, prend plaisir à sa nouvelle situation. Il a décidé de se lancer à fond dans la découverte de l'agriculture pour mieux arriver aux buts confiés par le Premier Ministre.
Mais pourtant, les accueils qui lui sont réservés sont divers. Les élèves le méprisent, Kohei le jeune agriculteur ne le supporte pas, mais les petits vieux l'adorent. Surtout lorsqu'il propose de faire de leur village un lieu de rencontre et de partages de savoirs entre les paysans et les citadins.

Des trois tomes, celui-ci n'est pas le meilleur, en tous cas pas celui que j'aurai pris le plus de plaisir à chroniquer. Il y a des éléments très sympathiques, mais je trouve que la mayonnaise prend moins, que le scénariste se perd un peu vis à vis des buts qu'il a donné à son personnage principal.
Il y a par contre une scène très bien menée, très finement, à savoir ce couple venu de la ville avec son enfant. Leur présence en ces lieux à ce moment là est un peu gros, mais la scène en elle-même aborde une question difficile avec pudeur et finesse.

 

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9 avril 2010 5 09 /04 /avril /2010 05:01

Je-voudrai-me-suicider-mais-je-n-ai-pas-le-temps.jpg

Titre: Je voudrais me suicider mais je n'ai pas le temps
Scénariste: Jean Teulé
Dessinatrice: Florence Cestac
Editeur: Dargaud


Lorsque j'ai terminé la lecture de cet album, je me suis posé une question: "c'est quoi le propos?" Et puis j'ai lu la quatrième de couverture, et je me suis aperçu que cet album était la biographie de l'auteur de bande dessinée Charlie Schlingo. Ah, d'accord.
Le petit futur Charlie et né avec une jambe plus courte, dans une famille qui n'a pas trop apprécié la chose. Les autres non plus d'ailleurs, c'est bien connu, les gamins c'est méchant. Et quand monsieur a eu envie de faire de la bande dessinée, pour de vrai, ses parents l'ont mis à la porte. Classe comme vie quoi.

Je me suis profondément ennuyé à la lecture de cet album. Autant le dire, les personnages alcooliques et drogués, je n'ai jamais trouvé ça sympa ou romantique, ou tragique. Ca ne m'a jamais touché en dehors du fait de me dire qu'ils auraient du se faire soigner. Et donc là, je n'adhère pas non plus. Surtout que Schlingo a été de la bande à Choron, dont je dois bien dire que certaines tendances intellectuelles me font juste vomir. Donc pareil, pas de titre de gloire pour moi là dedans. En plus, je n'ai jamais lu un album de Schlingo, je ne savais même pas que ce gars avait existé.

Cet album me donne réellement l'impression d'avoir pu se faire uniquement par les noms de ses auteurs. Florence Cestac, Grand Prix d'Angoulême, et Jean Teulé, romancier à succès, voilà qui doit ouvrir bien des portes, au delà même de la qualité intrinsèque de l'album. C'est sans doute bien pour Charlie Schlingo, qui se voit dresser un fort bel hommage, mais pour le lecteur ma foi... Moi j'ai perdu mon temps.

 

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10 janvier 2010 7 10 /01 /janvier /2010 06:17

L-immeuble-d-en-face-1.jpg

Série: L'immeuble d'en face
Tome: 1
Auteur: Vanyda
Editeur: La boîte à bulles

Trois duos, dans un immeuble. Claire et Louis, le jeune couple étudiant. Fabienne et Jacky, la cinquantaine ennuyeuse en vue, Béatrice et Rémy, la mère et l'enfant. Nous les voyons vivre aux côtés les un des autres.

En fait, je n'arrive pas à vous décrire l'histoire, tellement elle est plate et chiante. De petits moments de vie, des anecdotes, voilà ce que nous propose Vanyda.
Mais pourtant, je n'accroche pas du tout. Je me contrefous des personnages et de ce qui va leur arriver ou pas. La grossesse de Béatrice? Je m'en fous. Les envies de tromperies de Jacky? Pareil. Tout juste suis-je émoustillé par les scènes érotiques qui parsèment l'album.

Pour l'immeuble d'en face, Vanyda reçoit les félicitations d'auteurs connus de la bd moderne, Morvan et Boilet par exemple. Mais décidément, je n'arrive pas à voir l'intérêt de cet album.
Courage, il me reste le tome 2 à lire.

 

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14 octobre 2009 3 14 /10 /octobre /2009 07:27

Le-promeneur.jpg




Titre: Le promeneur

Auteur: Jirô Taniguchi

Editeur VF: Casterman

Editeur VO: Sampomono



 

Je n'ai pas tout à fait épuisé le stock des ouvrages de Jirô Taniguchi. J'ai bien fait le tour, mais il me restait celui-ci, acheté avant l'été, et que je n'avais pas encore chroniqué.

C'est le deuxième album consacré par l'auteur à la déambulation, la marche, la promenade. Autant j'avais trouvé le premier cryptique et obscur, autant celui-ci (parce que plus court?) est plus accessible.

Le personnage principal, travailleur, marié, âge moyen, profite de la moindre occasion pour se promener, et découvrir les endroits qu'il traverse à son rythme.

 

Bien que plus accessible, cet album ne fait pas partie de mes préférés de l'auteur. J'entends pleinement ce qu'il nous dit sur la promenade, et sur ses vertues, mais je dois avouer que je ne suis pas encore prêt à aller aussi loin dans la démarche. Pour moi, la promenade reste une activité utilitaire, un moyen de déplacement. qui sait, peut-être dans quelques années verrais-je les choses autrement. Je relirai ce livre, et cette fois-ci, il me parlera totalement.

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14 avril 2009 2 14 /04 /avril /2009 05:40

Quelques-jours-avec-un-menteur.jpg


Titre: Quelques jours avec un menteur
Auteur: Etienne Davodeau
Editeur: Delcourt


Voici une de mes rares déceptions concernant les ouvrages d'Etienne Davodeau. Je m'explique.
Un groupe d'amis, décide de se retrouver pour une semaine de vacances à la montagne entre mecs. Ils vont découvrir comment chacun a bien changé (ou pas) de ce qu'il était lorsqu'ils étaient jeunes. Et de plus, comme le titre l'indique, l'un d'eux va leur mentir, sans qu'ils ne s'en aperçoivent.



Je ne vois pas tellement, en fait, l'intérêt de cette bd. Est-ce l'étude des comportements du mâle en groupe? Est-ce la comparaison des trajectoires de vie de ces différents hommes? Ou l'introduction du mensonge dans un groupe?quelques-jours_2.jpg
Enfin, de mon point de vue, pas de quoi en faire toute une salade, et pas plus une bd. Je suis peut-être un peu catégorique, mais j'apprécie tellement les oeuvres de Davodeau, dans l'ensemble, que la faiblesse de celle-ci me déçoit un peu.

De plus, son trait n'est pas aussi aboutit que sur "un homme est mort", par exemple, et on a véritablement l'impression d'une bd dessinée à la va-vite.




Ainsi que vous le voyez, je n'accroche ni à l'histoire, ni au dessin.
A mon avis, pour du bon Davodeau, il faut voir ailleurs.


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8 mai 2008 4 08 /05 /mai /2008 21:26
L-homme-qui-marche.jpg

 



Titre : L’homme qui marche

Auteur : Jirô Taniguchi

Editeur VF : Casterman

Collection : Ecritures



 

 

 

Je vous devine. Vous vous dites « ah, encore un Taniguchi, on sait ce qu’il va dire »…

Hé bien non. Pour une fois, mon avis sera différent. Sincèrement, je n’ai pas terminé cet album. Pour reprendre la formulation d’un ami, cet album m’a fait penser « au gourmet solitaire, la cuisine en moins ». Sacré moins en fait. L’aspect contemplatif du gourmet était fort bien marié avec la découverte culinaire. Et ma fois, sans cet aspect, ça devient sec, le contemplatif.

 

Je ne suis pas du tout rentré dans l’album. Il manque un fil conducteur. Ou du moins, un fil plus épais que « un monsieur se ballade et prend le temps d’observer les choses autour de lui ». Je suis ouvert, et encore plus envers la culture japonaise, mais là, non, ce n’est plus possible. Trop minimaliste.

 

Je n’ai pas grand-chose de plus à raconter sur cet album. Ainsi donc, celui de Taniguchi que je n’aimerai pas. Ma foi, il en faut toujours un.

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