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  • : Un blog consacré à la bande dessinée, de tout horizon, et à tous les produits dérivés du monde de la bd. Un blog animé par Yaneck Chareyre et Snoopy
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10 mai 2011 2 10 /05 /mai /2011 05:03

  Prophet-tome-1.jpg

 

Série: Prophet
Tome: 1
Titre: Ante Genesem
Scénariste: Xavier Dorison
Dessinateur: Matthieu Lauffray
Editeur: Les Humanoïdes Associés
Date de publication: Août 2000

Le professeur Jack Stanton a fait une découverte qui va révolutionner l'Histoire telle qu'on la connaît, pense-t-il... Dans une province reculée de Chine, il a trouvé d'étranges structures gigantesques, signes d'une présence intelligente dans notre lointain passé.  De retour à New York, il écrit un livre pour raconter sa découverte. Mais il n'aura pas le temps d'exploiter une quelconque popularité. Alors qu'un supertanker a percuté Manhattan, Jack se retrouve projeté dans un monde étrange, loin de toute civilisation.

Dorison et Lauffray nous régalent en ce moment avec Long John Silver, mais ils avaient déjà collaboré ensemble. Prophet, c'est une aventure fantastique encore pleine de promesses. C'est du Dorison, c'est bien normal.  Science-Fiction, Fantastique, il est encore un peu difficile de savoir à quoi on a affaire. Xavier Dorison dispense avec parcimonie les révélations, et cette étrange civilisation pourrait autant être extra-terrestre que démoniaque. Et cette incertitude me plaît. Je fais confiance au scénariste, la suite sera forcément passionnante.
Matthieu Lauffray a bien progressé, mais on retrouve déjà toutes ses qualités. Son style dynamique, son encrage un peu sombre, et son talent indéniable pour les décors impressionnants, sont déjà là.

Bref, si l'équipe d'auteur vous plaît déjà, il n'y a pas lieux d'hésiter. Même s'ils sont encore meilleurs aujourd'hui, ils étaient déjà très bons en 2000. C'est un album qui donne envie de continuer la lecture de la série.

 

Ils en ont parlé: Bd-Livre, Coin BD.

 

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15.5/20

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5 mai 2011 4 05 /05 /mai /2011 05:45

Preacher-tome-5.gif

 

Série: Preacher
Tome: 5
Titre: Sodome et Gomorrhe
Scénariste: Garth Ennis
Dessinateur: Steve Dillon
Editeur VF: Le Téméraire
Editeur VO: DC Comics
Label VO: Vertigo

Date de publication VF: Juin 1999


Enfin, Jesse Custer s'est tiré des emmerdes. Il n'en reste pas moins qu'il a bien l'intention de mettre sur Dieu, et même dans sa gueule. Mais en attendant, il fait un détour par San Francisco, histoire pour lui et Tulip de retrouver Cassidy. Le vampire s'était presque rangé, mais ne tardera pas à se replonger dans les ennuis. Heureusement, Jesse est un bon ami. Dans le même temps, une organisation chrétienne nommée Le Graal, cherche à en savoir plus sur Jesse Custer.

Voilà! Moi qui reprochais à Garth Ennis de mollir dans le précédent album, enfin il revient au meilleur de lui-même en proposant des personnages déjantés, malsains et obscènes.  Jésus Desad est une merveille, et son attrait pour les tapirs merveilleusement débile et outrancier de la part du scénariste. Il s'en donne littéralement à cœur joie pour présenter des personnages tous aussi pourris les uns que les autres. Quand on voit les héros, on se dit que ça ne peut pas être autrement. Ennis livre donc une histoire jubilatoire pour qui aime la bd bourrine et provocante. Preacher, c'est ça, et dans ces pages, Garth Ennis le fait vraiment bien.

Ca fait plaisir.

 

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15/20

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26 avril 2011 2 26 /04 /avril /2011 05:44

Les-entremondes-tome-2.jpg

 

Série: Les Entremondes
Tome: 2
Titre: Les Eaux lourdes
Auteurs: Patrice et Manu Larcenet
Editeur: Dargaud
Collection: Poisson-Pilote
Date de publication: Juin 2000

                                                                                                            
Davor Lenko est gardien dans une centrale nucléaire, en Russie soviétique. Il se soule à la vodka, pour faire ses rondes dans le froid et les installations déliquescentes de la centrale.  Il est une ronde, dont il ne verra jamais la fin. Propulsé ailleurs, dans un autre temps peut-être, il se retrouve dans un monde envahi de nuages rouges, dominé par une Inquisition religieuse, où certains hommes semblent avoir muté radicalement.

Etonnante lecture, prise un peu au hasard, sur le nom de Larcenet. C'était un titre de lui que je ne connaissais pas, j'ai donc eu envie de le découvrir. Bien m'en a pris, car il s'agit là d'une historie assez atypique. Un récit de science-fiction apocalyptique, voilà qui était nouveau chez Larcenet, même si la lecture des Cosmonautes du Futur montre qu'il ne craint pas de s'essayer à la SF. Mais là, on est dans autre chose, dans une sorte de délire uchronique avec Tchernobyl en ligne de mire. Et si la centrale n'avait pu être colmatée, ou quelque chose dans ce goût là. C'est court, du moins, un format normal de bande dessinée, mais pourtant l'intrigue est bien menée, et se suffit à elle-même. Je n'ai pas le besoin d'en savoir plus, d'en lire plus. Il n'y a que peu d'explications, mais je m'en moque, appréciant simplement l'ambiance incroyable et malsaine développée par Manu Larcenet et son frère. J'ai emprunté cet album, je regrette déjà qu'il ne puisse demeurer dans ma bibliothèque. Ce n'est pas le meilleur album de la décennie, mais il m'a contaminé aussi sûrement qu'un réacteur nucléaire soviétique crachant un nuage de gaz un jour de 1986. Je suis impressionné, et relativement sans mots.

Osez découvrir cet album. Un seul à lire, et la découverte d'un pan de l'imaginaire de Manu Larcenet pas vu réellement jusque là.                   
                                                                        

Les-entremondes-tome-2_-planche.jpeg

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17/20


                                                                                                            

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16 février 2011 3 16 /02 /février /2011 06:03

Promethea-tome-1.jpg

Tome: 1
Scénariste: Alan Moore
Dessinateur: J.H. Williams III
Editeur VF: SEMIC
Collection VF: Semic Book
Editeur VO: DC Comics
Label VO: America's Best Comics

Date de publication VF: Octobre 2000

New York, un 1999 légèrement plus en avance que ne le fût le notre. Sophie Bangs, jeune étudiante, réalise une enquête sur un personnage de littérature, de pulps, nommé Prométhéa. Elle va même rencontrer la veuve du dernier auteur à avoir travaillé sur cette muse particulière, ce qui ne lui rapportera pas grand chose. Mais ce qu'elle rencontrera ensuite, cette créature d'ombre venue la tuer, changera sa vie à jamais. Car à cause de cela, elle va faire la rencontre de Prométhéa.

Ouvrage fort apprécié par la critique, et que j'ai trouvé un peu par hasard dans une médiathèque que je fréquente. Je me suis laissé tenter avec envie, histoire d'améliorer ma culture comics.
J'ai beaucoup aimé cette histoire consacrée à l'influence de l'écrit, de la culture, sur les hommes. Car Prométhéa est une "entité" qui dépend largement de la façon dont les humains la conçoivent. Elle est, mais chaque fois différente suivant par qui elle est incarnée. C'est un principe que je trouve vraiment intéressant. J'ai vraiment hâte désormais de lire ce que va en faire l'excellent Alan Moore. C'est le pouvoir de l'imaginaire sur la construction du monde. C'est très fort. Et pourtant, on ne sait pas encore si tout n'est qu'imaginaire dans l'univers de Prométhéa. Ces adversaires qui veulent sa mort sont-ils eux aussi le fruit d'imaginations, ou bien des entités à part entière? Alan Moore implique Hermes/ Horus, la divinité vénérée par les grecs comme les égyptiens antiques. A-t-il l'intention d'en user comme l'on dit que les fées meurent lorsque l'on ne croit plus en elle? Tout ceci m'intrigue, et me passionne déjà. C'est intelligent, riche, et pourtant pas lourd une seule seconde. Voilà un univers dans lequel je me sens bien.
Il est mis en image par J. H. Williams III, dessinateur très actif dans le monde du comic book, mais que je ne pense pas avoir lu jusqu'à cet album. C'est une très bonne découverte, car son style me convient bien. Il sait mettre les icônes en valeur, sans avoir un style froid ou guindé, c'est très vivant.

Prométhéa confirme donc à la lecture tout le bien qu'on peut écrire sur cette série. Avec deux auteurs de talent, il ne pouvait en être autrement.

 

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17/20

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7 février 2011 1 07 /02 /février /2011 10:30

 

La-revanche-de-Bakame.jpg

masse_critique.jpg

 

 

Titre: La revanche de Bakamé
Scénariste: Pieter Van Oudheusden
Dessinateur: Jeroe Janssen
Editeur: La Boîte à Bulles
Collection: Contre-pied
Date de publication: Juin 2010

Avant toute chose, il me faut remercier Babelio, La Boîte à Bulle, et Jeroe Janssen.
Babelio, qui m'a sélectionné pour le nouveau Masse Critique, et qui occasionne cette chronique, La Boîte à Bulle, pour m'avoir envoyé cet album, et pour y avoir adjoint une petite carte des plus courtoises, Jeroe Janssen, pour avoir dédicacé le dit album. Une belle surprise, inattendue, forcément, que j'apprécie vraiment.

Bakamé est un lièvre, coureur de jupons. Pour avoir emprunté la voiture de Mpyisi, il met celui-ci dans les ennuis jusqu'au cou, mais il n'en a que faire. Alors Mpyisi l’hyène va tout tenter pour se débarrasser du lièvre, et ira même jusqu'à traverser le pays pour trouver le mystérieux et terrible sorcier Bwana Kero.

Cet album est l'adaptation d'une fable africaine par deux auteurs belges, et blancs. C'est donc un joli tour de force, que de parvenir à nous faire ressentir pleinement l'Afrique. Graphiquement, d'abord, j'ai le sentiment, la sensation, d'un dessin adapté à ce continent. Ce que je dis n'est pas vérifié, pas scientifique, et se base sur un ressenti, car je ne connais pas de bd africaine, mais j'ai pourtant l'impression que ce style graphique là est à sa place. Cela demanderait confirmation, mais moi je l'ai trouvé extrêmement pertinent. Le dessin des corps, par exemple, me fait beaucoup penser aux statues africaines qu'on peut voir à l'occasion en Europe. Peut-être n'est-ce que la vision d'un européen sur l'Afrique, mais pour un public européen, je trouve Jeroe Janssen tout à fait adapté. C'est dynamique, c'est coloré, bref, je suis convaincu. Ce n'est pas mon style préféré, mais je reconnais vraiment à cet auteur la justesse de son style.
L'Afrique, c'est par le scénario, aussi, qu'on la vit. Par les animaux choisis pour représenter certains personnages: l’hyène, la buffle...  Cet anthropomorphisme me laisse toute fois une réticence. Je ne sais pas si les animaux choisis sont porteurs d'images particulières dans les différentes cultures africaines, et ainsi, je crains de rater (ou pas) des sous-entendus sur ces personnages.  En France, le lièvre est plutôt un animal à l'image dynamique et positive, même si un peu vantard (merci de la Fontaine). Qu'en est-il dans les systèmes de références dont est issu la fable mise en scène? Bref, il manque peut-être un brin de contexte, en éditorial. Mais je suis peut-être le seul à attendre cela. L'Afrique, c'est aussi le personnage de Bwana Kero, sorcier mélangeant catholicisme et animisme. Une bonne synthèse, à mon sens, des réflexions que nous devons avoir nous autres européens sur notre action passée sur ce continent. Nous y sommes arrivés prétentieux, méprisant, sûr de nos valeurs, sans chercher à comprendre les cultures que nous rencontrions, et qui pouvaient avoir des choses à nous apporter. Avec Bwana Kero, dans cet album, c'est aussi la magie, le mystère, et la menace.
C'est un point du scénario, justement, qui me déplait. Mpyisi est plutôt un sale type, mais il est la victime, tout de même, des actions de Bakamé. Il est la victime, aussi, de sa femme qui exige beaucoup de lui. Et pourtant, ils vont êtres les victimes au final de Bwana Kero, et le lapin s'en sortira bien (ainsi que le titre le laisse entendre). Le paresseux, le cocufieur, l'irresponsable, s'en sort bien, et celui que je qualifierai d'homme du commun, Mpyisi, sort perdant de toute cette histoire. En guise de fable, je dois avouer que j'ai du mal à comprendre la morale. Pieter Van Oudheusden veut-il dire qu'il ne faut jamais trahir ses engagements, même avec une personne à la moralité douteuse? Veut-il dire au contraire qu'il ne faut jamais faire appel à un problème potentiel pour en résoudre un que l'on pourrait résoudre soi-même? Je ne sais pas, et si des membres de Babelio passent sur ce blog, en ayant lu cet ouvrage, je les invite à en débattre.

La revanche de Bakamé est un album indéniablement doté de qualité. Il n'a qu'un défaut pour moi, il ne m'a pas emporté. C'est tout à fait personnel, c'est du pur ressenti, et en restant objectif, il serait injuste de le descendre pour cela. Il y a matière à discussion, à réflexion, à découverte et enrichissement, mais l'histoire n'était pas pour moi. Tant pis, ce n'est pas grave, l'expérience aura été de toute façon très intéressante. A vous de tenter maintenant.

 

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28 janvier 2011 5 28 /01 /janvier /2011 06:21

preacher-tome-4.jpg

 

Série: Preacher
Tome: 4
Titre: Jusqu'à la fin des temps
Scénariste: Garth Ennis
Dessinateur: Steve Dillon
Editeur VF: Le Téméraire
Editeur VO: DC Comics
Label VO: Vertigo

Date de publication: Novembre 1998


Tulip vient de se faire descendre par les hommes de la Grand-Mère de Jess. Ce dernier n'est plus qu'un légume, lessivé par le dernier acte de mort de son aïeule, qui lui a pris son père, sa mère, son meilleur ami, et la femme qu'il aimait. Mais Jesse n'est pas tout seul. Il a John Wayne avec lui, et le cow-boy compte bien remotiver son poulain. Et pendant ce temps, Tulip fait la rencontre de Dieu, qui a un message à faire passer.

Un peu déçu. Voilà mon sentiment avec la conclusion de cette histoire. La Grand-mère et ses sous-fifres étaient pleins de potentiel, et Garth Ennis les fait rétamer en un rien de temps. Tout juste parce que Custer a repris un peu confiance en lui. C'est faiblard, je trouve. Mou du genou. Même pas jubilatoire de le voir défoncer le baiseur de cadavres. Non, c'est juste décevant.
Il y a une seconde histoire, un interlude. Une rencontre qui permettra à Jesse d'en savoir plus sur son père. Là encore, c'est gentil. Mais je ne lis pas Preacher pour avoir du gentil. J'espère bien que Garth Ennis retrouvera ses esprits dans le prochain tome, et que la pression remontera.

 

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  12/20

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10 décembre 2010 5 10 /12 /décembre /2010 06:50

Hellboy-tome-4.jpg

 

 

Série: Hellboy
Tome: 4
Titre: Les germes de la destruction
Auteur: Mike Mignola
Editeur VF: Delcourt
Editeur VO: Dark Horse


Il est gros, rouge, cornu, possède un poing de pierre et une longue queue dans le dos. C'est un démon, c'est Hellboy.
Il a été invoqué dans notre monde par un homme étrange au service d’Adolph Hitler, mais c'est une équipe mêlant soldats, super-héros et génie du paranormal alliés qui l'a trouvé en premier et adopté. Devenu depuis agent du Bureau de Recherche Paranormale et de Défense, sous les ordres de celui qu'il appelle "père", le savant qui l'a recueilli, Hellboy traque les créatures les plus étranges avec son amie pyrokinésique Liz, et son ami mi-homme mi-poisson Abe Sapiens. Mais ses origines vont le rattraper le jour de la mort d'un être cher...

Quatrième tome, officiellement, mais c'est celui consacré aux origines du personnage. Jusque là, j'avais surtout vu les films de Guillermo del Toro, mais ne m'étais pas trop attardé sur le comic-book. J'ai retrouvé ce que j'ai aimé au cinéma. L'humour, le côté sombre (très sombre, sous les traits de Mignola), les personnages hauts en couleur, l'action bien menée. Lecture très plaisante, vraiment, avec un personnage assez unique en son genre dans le monde de la bd américaine. Je pense que ce tome 4 est un bon tome pour commencer la série, et c'est pourquoi je vous le propose en premier. Tous les ingrédients sont réunis. Si vous n'aimez pas cet album là, je ne pense pas que vous aimerez la série.

Hellboy, c'est le bébé de Mike Mignola, cet auteur au trait fort sombre, je vous le disais, qui s'est défait des contraintes de proportions humaines, pour rendre son style plus dynamique. Mais c'est maîtrisé, et donc le rendu est excellent.
Venez découvrir Hellboy. La porte (des enfers) vous est ouverte.

 

 

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3 décembre 2010 5 03 /12 /décembre /2010 06:16

Preacher-tome-3.jpg

 

Série: Preacher
Tome: 3
Titre: Une famille d'enfer
Scénariste: Garth Ennis
Dessinateur: Steve Dillon
Editeur VF: Le téméraire/ Panini Comics
Editeur VO: DC Comics

Jesse Custer et Tulip ont été enlevés. Par la famille de Jess, ses oncles, qui travaillent pour sa grand-mère. Il ne les attendait pas, et à sa grande surprise, la Voix Divine était inefficace avec eux.
C'est l'occasion pour lui de parler de son enfance. Une enfance faite de morts et de tortures. Et de Dieu, aussi...

Grosse claque dans la tête. Garth Ennis monte vraiment d'un cran dans l'horreur avec la famille L'Angelle. L'oncle sodomiseur de poules, le copain cyclopéen issu d'une famille consanguine depuis des générations, et ce foutu personnage de Grand-mère Marie. Une horreur... Et en même temps, on devine par là-même, que Jesse Custer n'a pas été choisi au hasard pour recevoir le pouvoir de Genesis. Il y a visiblement trop de rapports entre la famille et Dieu. Ou du moins le pouvoir divin, puisqu'on ne sait pas si la grand-mère est en contact avec Dieu ou un de ses sous-fifres. Ne ratez surtout pas la dernière page, juste histoire de prendre une nouvelle grosse claque, et d'avoir envie de lire la suite. Il est bon, ce Garth Ennis.

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5 novembre 2010 5 05 /11 /novembre /2010 06:42

Death-tome-1.jpg

 

Série: Death
Titre: La vie n'a pas de prix
Scénariste: Neil Gaiman
Dessinateur: Chris Bachalo/ Mark Buckingham
Editeur VF: Editions le Temeraire
Editeur VO: DC/ Vertigo

Sexton est un ado. Parents riches mais divorcés, jeune mal dans sa peau, complexé. Alors il en a marre, rédige une lettre et se prépare à se suicider, dans une décharge. Il tombe alors sur une fille pas comme les autres. Elle prétend être l'incarnation de la Mort.

Death fait partie des séries mythiques du label Vertigo qui depuis plusieurs décennies, cherche à proposer une certaine maturité dans le comics mainstream. Neil Gaiman, son scénariste est aujourd'hui un écrivain à succès, dont l'œuvre a parfois même été adapté au cinéma (Stardust). Death est une des séries qui l'a fait connaître. Il nous propose une incarnation de la mort tout en douceur et en beauté, éloignée de toute morbidité. Et en l'occurrence, dans le cas présent, elle prend même le temps de redonner goût à la vie à cet adolescent. Une jolie petite leçon de vie donnée par la mort, j'aime bien l'idée. Mais l'histoire contient aussi quelques personnages étranges et mystiques.
C'est une atmosphère assez étonnante. On n'a pas l'impression qu'il se soit passé beaucoup, mais on termine la lecture satisfait. Vraiment, très étrange. Chapeau Neil Gaiman.

PS: Chris Bachalo, c'était mieux avant, quand i létait déjà dans un style sombre, mais au moins respectueux des proportions. Quand il était lisible quoi.

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31 août 2010 2 31 /08 /août /2010 05:36

Garulfo-tome-2.jpg

 

Série: Garulfo
Tome: 2
Titre: De mal en pis
Scénariste: Alain Ayroles
Dessinateur: Bruno Maïorana
Coloriste: Thierry Leprévost
Editeur: Delcourt
Collection: Terres de Légendes

Rien ne se passe comme Garulfo le pensait... Devenu Prince, les gens se montrent peu gentils avec lui, et même, cherchent à le tuer. Sans doute la faute à son mariage qu'il n'a pas encore fait. Quand il sera marié avec la princesse, il en est certain, tout sera au mieux.
Mais une grenouille connait-elle vraiment le monde des hommes?


Le deuxième tome confirme tout le bien que je pensais du premier volet de la série Garulfo. La naïveté du personnage principal, confrontée à la bassesse de tous les personnages secondaires ou presque, est totalement hilarante. Ayroles sait parfaitement jouer des codes de cet univers médiéval. Il sait faire dans le panache, comme dans de Cape et de Crocs. Et il parvient à se renouveler, ce qui est important, quand deux séries évoluent dans des ambiances proches.
J'ai une affection toute particulière pour le vaillant chevalier mirot, qui n'apparaît que peu, mais que j'aurai bien envie de retrouver tellement il m'a fait rire.

C'est la fin d'un premier cycle, voyons voir ce que va faire Ayroles de sa petite grenouille.

 

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